A propos
NANDITA NATARAJAN est une artiste primée, aux multiples facettes. Son parcours passionnant, jalonné de rencontres et de voyages, l’a amenée à enregistrer de nombreux titres, à jouer dans des comédies musicales, et à chanter pour des musiques de films en tant qu’interprète.
La jeune chanteuse est particulièrement connue du public pour avoir remporté la troisième place des sélections suisse de l’Eurovision avec sa chanson « Le monde danse ». Chanteuse engagée, elle milite activement pour les droits de l’enfant. Son ardent désir de prêter sa voix aux sans voix est le fil rouge de sa carrière.
Nandita apparaît pour la première fois à la télévision suisse à l’âge de 14 ans. Son talent précoce lui permet de remporter le prix Télétop de la musique, attirant ainsi l’attention du producteur suisse Alain Morisod. C’est avec lui qu’elle enregistre son premier album, dont est extrait un premier single, «J’veux pas choisir ». Le succès est immédiat en Suisse, en Belgique et au Canada.
La jeune artiste se fait connaître en France avec sa reprise «Lettre à France », en recevant le prestigieux prix Jean Ferrat de la meilleure interprète étrangère, ainsi que le quatrième prix de la chanson française. Elle se produit alors aux côtés d’artistes mytiques tels que Nana Mouskouri, Herbert Léonard ou encore Hugues Aufray.
En 2004, Nandita est repérée par le compositeur Soren Sorensen, qui lui propose de représenter la Suisse à l’Eurovision avec sa chanson « Le monde danse ». Nandita enregistre également « L’Oiseau » adapté par Calogero, « Snow Flakes » pour la BBC, « Adagio », « L’Amour en héritage », «Cançoa do Mar » en portugais et « Lingashtakam » en sanskrit. Ses chansons sont plébiscitées par les radios RTS Radio, SRF Radio, Léman Bleu, One FM et Radio-Lac. Polyglotte et citoyenne du monde, elle chante en huit langues : le portugais, le français, le sanskrit, le japonais, l’anglais, l’espagnol, l’italien et le swahili.
Nandita est une inconditionnelle de la scène. Elle monte sur les planches afin de jouer dans des comédies musicales et des opéras. On lui confie notamment les rôles de Yentl dans le spectacle du même nom, de Diane la chasseresse dans « Les Folies de Lucien », de Christine Daaé, l’héroïne du « Fantôme de l’Opéra », ou encore de la narratrice de « La Petite Renarde rusée ».
Au Royaume-Uni, elle se produit à l’Old Royal Naval College, avec l’orchestre symphonique BBC 3, ainsi qu’avec l’orchestre philharmonique Anglia Ruskin. Soucieuse de partir à la rencontre de son public et de lui transmettre son message de paix et de tolérance, Nandita enchaîne les tournées à travers la Suisse, la France et l’Italie.
Nandita c’est la tendresse. Sa voix pure et cristalline a su toucher le coeur du grand public.
L’histoire de Nandita Caroline Natarajan commence en Suisse, à Genève, où elle naît d’une mère portugaise et d’un père suisse.
Dès sa plus tendre enfance, Nandita se passionne pour la musique et le spectacle vivant. Elle commence son apprentissage du piano à l’âge de trois ans. La danse, la musique et le théâtre la fascinent. L’année de ses quatre ans, Nandita fait ses premiers pas sur scène. Elle suit alors des cours de piano et de danse au Conservatoire de musique de Genève ainsi qu’à l’école Geneva Dance Center. La même année, elle découvre Maria Callas et Barbara Hendricks, et tombe amoureuse du chant lyrique. Puisant son inspiration dans les enregistrements de ses idoles, elle compose ses premières mélodies au piano.
Nandita grandit entourée de femmes admirables, comme son arrière-grand-mère, sage-femme auprès des femmes tziganes défavorisées, sa grand-mère institutrice, artiste et philanthrope, et sa mère, infirmière en pédiatrie. Celle-ci s’implique activement dans l’organisation Terre des Hommes.
Très tôt, Nandita est sensibilisée à la cause humanitaire. Elle accompagne sa mère durant ses visites à des enfants venus du Kosovo, de Tchernobyl ou encore du Rwanda pour se faire soigner en Suisse. Elle joue avec les jeunes réfugiés. Face à ces enfants, Nandita apprend la compassion. Commence alors à s’enraciner en elle une volonté indéfectible d’aider son prochain, qui ne la quittera plus.
À l’école, Nandita est une excellente élève, en particulier dans les matières artistiques. Elle fréquente l’école primaire publique suisse, puis le collège britannique de l’école internationale de Genève. Elle s’implique activement dans des associations humanitaires, dont la croix rouge et auprès d’associations s’occupant d’enfants autistes. Elle participe au journal de son école et devient membre d’un club de littérature et de poésie.
C’est à cette période que Nandita prend conscience de sa vocation : devenir artiste. Alors qu’elle n’a que dix ans, elle participe à plusieurs concours de chant et s’inscrit à la International School Children’s Chorale. Avec l’aide son professeur de musique et de chant, Madeline Alexander, elle devient soliste soprano au sein des Chœurs d’Oratorio de Genève.
Nandita n’a que 11 ans lorsque sa famille est affectée au Kazakhstan à Alma-Ata à cause du travail de son père, qui dirige une compagnie minière. Peu de temps après leur arrivée, la révolution Kazakh éclate. Puis survient l’effondrement du bloc soviétique. La famille parvient à faire rapatrier les deux enfants en Turquie. De là, ils rejoignent la Suisse. Nandita ne reverra plus jamais son père. Nandita est marquée par la perte de son père, mais aussi celle de sa famille et de la guerre.
Nandita Natarajan rencontre alors le Dr. Philippe Jaffé, qui devient pour elle un mentor et un soutien très important pour sa reconstruction. Aujourd’hui, le docteur Jaffé est devenu une personnalité clé du comité des droits de l’enfant à l’ONU et le directeur du Centre inter-facultaire en droits de l’enfant (CIDE).
À l’âge de douze ans, Nandita se consacre corps et âme à la chanson, et réalise qu’elle peut mettre sa voix au service des autres. Elle chante dans les hôpitaux et les institutions juives pour survivants de la Shoah ou sa mère a retrouvé un travail en tant qu’infirmière. Ceux-ci lui transmettent des valeurs essentielles, telles que la solidarité et la résilience. Nandita est très vite adoptée par la communauté juive, qu’elle considère comme sa seconde famille.
A douze ans, la jeune chanteuse entre en studio avec le compositeur Alain Summer. Elle enregistre sa première chanson, dont la cassette est envoyée au journal Le Matin. Le succès est immédiat : Nandita décroche la première place d’un concours de chant qu’organise le journal. Sa voix cristalline et sa forte interprétation émeuvent les auditeurs comme les critiques. La chanson retentit sur toutes les chaînes de radio suisses.
Nandita est alors repérée peu de temps après par Alain Morisod, un producteur suisse avec qui elle signe son premier contrat d’enregistrement à l’âge de 14 ans. Cette rencontre lui ouvre les portes de la télévision suisse, où elle chante son nouveau titre : « J’veux pas choisir ». La chanson rencontre un fort succès en Suisse, en Belgique et au Canada.
Deux ans plus tard, la jeune artiste se fait connaître en France et se voit décerner le prestigieux prix Jean Ferrat de la meilleure interprète étrangère pour sa reprise de « Lettre à France » de Michel Polnareff, ainsi que la quatrième place du classement des meilleures chansons françaises.
Nandita se produit en première partie d’artistes mythiques comme Herbert Léonard, Hugues Aufray et Nana Mouskouri. Les médias français commencent à s’intéresser à cette toute jeune artiste à la voix très expressive, capable de livrer une si profonde interprétation.
L’adolescence de Nandita est marquée par la découverte des philosophes existentialistes et des artistes surréalistes. Leur anticonformisme et leur sens de l’engagement politique touchent en plein cœur la jeune fille de quinze ans. Elle est alors scolarisée au lycée Mutuelle d’Études Secondaires. Dans cet établissement, elle étudie l’art, la philosophie, les lettres et les sciences humaines.
Nandita n’a que dix-sept ans lorsqu’elle est contactée par Soren Mounir pour interpréter la chanson « Le Monde danse », une chanson engagée pour l’environnement. Ce compositeur et chasseur de talents est connu pour avoir découvert, entre autres artistes, la chanteuse britannique Duffy. Après l’enregistrement du titre, Soren Mounir inscrit Nandita au concours de l’Eurovision. « Le Monde danse » séduit le jury, et termine à la troisième place du palmarès des sélections suisses de l’Eurovision.
La même année, Nandita est acceptée à l’école de comédie musicale Choreia et part s’installer à Paris. Elle y rencontre le coach vocal et metteur en scène Pierre-Yves Duchesne. Avec lui, elle apprend à s’approprier une scène. Riche de ces enseignements, Nandita décroche le rôle de Christina Daaé, héroïne du « Fantôme de l’Opéra ». Elle interprète plusieurs autres rôles, comme celui de Diane la chasseresse dans la comédie musicale « Les Folies de Lucien », Maria Von Trapp dans « La Mélodie du Bonheur » et Ginger Gray dans « Girl Crazy ».
Parallèlement à son apprentissage de l’expression scénique, Nandita fréquente les cercles littéraires parisiens et étudie à la Sorbonne. Elle obtient sa licence de lettres avec l’appui de son professeur, le dramaturge François Moureau. Nandita est plus engagée que jamais durant ces quatre années à Paris. Entourée d’autres jeunes étudiants, elle s’implique au sein de plusieurs associations.
Au fil des rencontres, elle croise la route de la plus célèbre des anthropologues et activiste des droits de l’homme, Jane Goodall. La jeune Nandita s’implique alors activement dans la campagne « Roots and Shoots », un programme humanitaire de la fondation Jane Goodall.
Nandita effectue sa première mission humanitaire à l’âge de vingt ans. Elle part pour le Kenya et en Tanzanie sous l’égide de l’UNESCO, afin de travailler avec des enfants orphelins de la région de Buruburu. Elle y enseigne l’orthophonie et met en place une thérapie par les sons pour des enfants atteints d’autisme et ayant subi des sévices de guerre. Elle aide également les médecins et sages-femmes d’un dispensaire pour jeunes femmes. Cette expérience est un véritable électrochoc pour Nandita. Confrontée à la détresse de ces enfants, Nandita est profondément touchée, et prend un engagement : elle luttera pour la défense des droits des enfants et des jeunes.
A 22 ans, la jeune artiste emménage alors à Londres. Elle étudie le chant classique ainsi que la comédie musicale au conservatoire Trinity Laban. Elle se produit à l’Old Royal Naval College, et chante avec l’orchestre philharmonique d’Anglia Ruskin et avec l’orchestre symphonique de la BBC. À cette occasion, Nandita chante, en tant que choriste, à de prestigieux opéras enregistrés.
La décennie 2010 marque un tournant dans la vie personnelle et professionnelle de Nandita. Nandita est à la recherche d’un sens plus profond à sa vie. Elle devient d’abord vegane, puis se convertit à l’hindouisme après une rencontre avec Son Éminence Maître Hindou Bodhinatha Veylanswami. Elle découvre alors la profondeur des valeurs védiques et Ahimsa.
En 2017, elle retourne en studio pour enregistrer trois titres :« Lingashtakam » en sanskrit, « Canção do Mar » en portugais, et enfin « L’Oiseau » adapté par Calogero.
Aujourd’hui, Nandita poursuit son passionnant parcours, jalonné de rencontres et de voyages. Toujours investie dans les causes qui lui tiennent à cœur, elle est activement impliquée auprès de plusieurs programmes de défense des droits de l’enfant, notamment avec l’ONU à Genève.
Elle donne des cours et master classes de chant dans des écoles, les foyers de jeunes ainsi qu’à l’Académie de l’Opéra. Elle partage sans relâche sa passion et son savoir-faire artistique avec ses jeunes élèves.
Nandita milite pour l’accès à l’éducation artistique pour les jeunes, afin de permettre à la jeunesse de faire non seulement entendre leur voix, leurs rêves mais de défendre leurs droits. Tous milieux confondus.
Nandita désire transmettre aux jeunes générations que chaque être est important, et que chacun peut contribuer à un monde meilleur. « Chaque enfant à la droit de faire entendre sa voix, de rire, de jouer et d’être aimé pour ce qu’il est ».